Réapprendre à bouger, à s’écouter et à vivre

Il m’a fallu du temps pour comprendre que ce que l’on nous vend comme « forme » est souvent une illusion. Une construction marketing brillante, mais creuse. L’industrie du fitness, de la beauté et bien d’autres prospèrent sur une forme d’insatisfaction chronique. Elle nous pousse à croire que nous ne sommes jamais assez : pas assez mince, pas assez musclé, pas assez jeune….

Et alors on court. On pousse. On s’épuise.

On obéit à des programmes rigides, on s’acharne à corriger un corps qu’on pense défectueux, alors qu’il est simplement fatigué d’être ignoré.

Mais un jour, c’est le déclic.

Un retour à quelque chose de plus simple, de plus vrai.

J’ai compris que la santé n’était pas un objectif à atteindre, mais un équilibre à entretenir. Le bien-être commence là où cesse la guerre intérieure.

Le corps est sage. 

Par la respiration consciente, par la méditation, par l’accueil des émotions, nous pouvons entendre ce que le corps cherche à nous dire.
Le souffle nous ramène ici. Les émotions nous traversent comme des messagers.

Le silence devient un espace d’écoute.

Le corps ne réclame pas la souffrance. Il demande la constance.
Il ne veut pas être dominé, transformé, ou dépassé.
Il veut être respecté, habité, aimé.

Aujourd’hui, je choisis une autre voie.
Pas celle du toujours plus, du toujours plus vite.
Mais une voie simple complètement opposée à notre monde qui glorifie l’excès.

Je choisis

• de me coucher plus tôt,
• de boire peu d’alcool,
• de nourrir mon corps avec des aliments sains,
• de bouger par plaisir, et non par obligation.

Je choisis la lenteur. La régularité. Le retour à l’essentiel.  

Dans ce dépouillement volontaire, je découvre une force tranquille.
C’est la santé authentique, celle qui ne s’achète pas, ne se mesure, mais qui dure.
Une santé qui ne se quantifie pas, mais se ressent.

C’est une clarté du corps, une paix de l’esprit, une reconnexion à ce que signifie vraiment vivre.

Alors je suis devenue plus engagée avec moi-même, plus alignée. 

Je ne cherche plus à transformer mon corps, je cherche à l’habiter pleinement.

Et c’est peut-être là, enfin que commence la vraie liberté.